Cuve de stockage d'effluent phytosanitaire

Il y a deux fonctions dans cette cuve :

• Assurer le bon fonctionnement du dispositif de traitement (voir sa fiche technique du fabricant). Dans ce cas, sa capacité est adaptée au système de traitement d’effluent. Il est possible de prévoir une capacité plus importante a des fins de sécurité pour éviter de débordements lors du remplissage du pulvérisateur.
• Collecter l’effluent afin qu’il ne se déverse pas n’importe où afin de respecter le code de l’environnement. Sa capacité doit être suffisamment importante pour qu’elle ne déborde pas. Il est possible d’installer des alarmes de niveau pour prévenir d’un éventuel débordement.

Cette cuve peut être enfouie dans le sol ou posée dans une fosse. L’écoulement depuis la dalle se fait par gravité, il est de fait indépendant de la mise en route d’une pompe. Attention, la cuve est fréquemment partiellement vide. En cas de présence d’eau souterraine superficielle, si elle est enfouie dans le sol, il deviendrait très difficile, voire même impossible d’empêcher sa remontée (même si elle est sanglée sur un radier). Sa vidange s’effectuera au moyen d’une pompe électrique. Il faudra prévoir l’arrivée d’une alimentation à proximité (diamètre de la gaine 40 mm) . La cuve peut également être aérienne, mais sera sensible au gel pendant la période hivernale. Son remplissage se fait grâce à la pompe de relevage électrique placée dans le regard «effluent phytosanitaire » . Il faudra prévoir l’arrivée d’une alimentation à proximité (diamètre de la gaine 40 mm). Il existe dans le commerce des stations de relevage « clé en main » Certains utilisateurs utilisent plusieurs cuves de 1000 litres. L’une peut être posée dans une fosse et se remplit par gravité. Puis, lorsqu’elle est pleine, elle est déplacée avec un engin de levage vers le système de traitement d’effluent (une fois placé en hauteur, elle se vidange par gravité) , elle est ensuite remplacée par une vide.

La réglementation de 2006 impose que cette cuve soit implantée « au minimum à 10 m des limites de propriété des tiers pour le stockage à l’air libre ou sous auvent, ou au minimum à 5 mètres des limites de propriété des tiers pour les stockages en local fermé. Elle doit être réalisée à au moins 50 m des points de captage d’eau et des sources, des cours d’eau et du réseau de collecte des eaux pluviales sauf s’il existe un bac de rétention des éventuels débordements ou fuites, de capacité au moins égale à celle de l’installation de stockage. Elle doit être conçue de façon à prévenir les risques de pollution, notamment être construite dans un matériau de nature à prévenir les risques d’infiltration dans le sol et être munie de dispositifs de prévention des fuites » (extrait de l’annexe 2 de l’arrêté du 12 septembre 2006).

Il y a deux possibilités pour être conformément à la réglementation, pour le traitement du contenu de cette cuve :

• Le faire pomper traiter par une société agréée.
• Équiper l’installation d’un système de traitement d’effluent phytosanitaire